Tétra morpho noir - Poecilocharax weitzmani

Distribution: les bassins supérieurs du Rio Solimões, Negro et de l'Orénoque, y compris le Río Inírida et le canal Casiquiare. (Brésil, Colombie, Pérou et Vénézuela).



Biotopes: Cours supérieurs. Le plus souvent récolté dans les ruisseaux de forêt tropicale à mouvement lent avec de l'eau tachée de tanin, des substrats de boue ou de sable, une litière de feuilles abondante et des racines/branches d'arbres submergées. Ces habitats sont généralement protégés du soleil par une végétation marginale et le couvert forestier dense au-dessus. L'eau a généralement une teneur en minéraux dissous négligeable, est mal tamponnée et de couleur thé en raison de la libération progressive de tanins et d'acides organiques provenant de la matière végétale en décomposition.

Sympatrie: L'aquariophile allemand Michael Schlüter a collecté l'espèce en 1997 dans un igarape du haut rio Negro aux côtés d'espèces d'Apistogramma, Copella, Hemigrammus, Moenkhausia, Fluviphylax ainsi que de quelques characidés non identifiés et d'un gobiidé.

Décoration: Plantations denses, branches, bois morts, racines, feuilles mortes, grottes.

Substrat: Fin.

Brassage: Modéré à nul.

Statut de protection: Non évalué.

Menaces:

Mode de vie sociale: Grégaire, Territorial. Pacifique. Je conseille un groupe minimum de 6 poissons. Chaque mâle défend un site de ponte. Peut-être sensible à la concurrence alimentaire d'espèces trop vives.

Taille adulte: 5 cm

Comportement: Paisible.

Éclairage: Modéré à tamisé.

Étymologie: Poecilocharax: Greek, poikilos = avec beaucoup de couleurs + Grec, charax, -akos = poisson sans identification

T° optimales: 21 à 28°C.

Notes: Les populations de Colombie et du Brésil ont tendance à être de couleur plus intense, et les populations péruviennes pourraient apparemment représenter une espèce non décrite. Cette espèce est également commercialisée sous le nom de tétra 'Black Morpho' et n'est pas souvent exportée en grand nombre, étant plus fréquemment rencontrée parmi les expéditions d'autres espèces telles que Paracheirodon axelrodi.

Informations sur le genre: Le genre ne contient qu'une seule autre espèce, P. bovalii Eigenmann 1909, originaire de Guyane et exceptionnellement rare en loisir. Les deux n'ont pas de nageoire adipeuse et partagent une adaptation particulière avec Crenuchus spilurus, le seul autre membre de la sous-famille putative des crenuchidés Crenuchinae, consistant en une paire de foramens (ouvertures) dans les os crâniens frontaux au-dessus desquels se trouve une plaque de tissu adipeux. Jacques Géry a découvert ces caractéristiques et a suggéré qu'elles semblent être connectées au cerveau, mais les spécimens qu'il a utilisés n'étaient pas suffisamment bien conservés pour tirer des conclusions définitives. Depuis lors, peu de travaux semblent avoir été faits concernant leur fonction, bien qu'il y ait eu des spéculations selon lesquelles ils sont utilisés pour détecter les proies par rayonnement thermique. 

Ration quotidienne: 2 à 3 pincées. Granulés, protéines animales.

Maintenance: Nécessite un aquarium avec chauffage et éclairage et dont l'écosystème est équilibré (ayant a minima 3 semaines de mise en route, parfois plus). Espèce adaptable aux aquariums de type Low-Tech.

Longévité: Inconnue

Afin de préserver la vie sauvage, l’animal dont vous venez de faire l’acquisition ne doit en aucun cas être relâché dans le milieu naturel

Sources: