Neolamprologus falcicula

Distribution:
Endémique du lac Tanganyika où il est répandu le long des rives nord et est du lac.

Biotopes: Neolamprologus falcicula vit à l'interface entre les habitats rocheux et sablonneux et choisit un morceau de roche sous lequel creuser un nid. Ils ont tendance à s'élever au-dessus du fond comme le fait Neolamprologus brichardi. Ils sont plus nombreux à des profondeurs d'environ 15 m.

Décoration: Ébouli rocheux, plage de sable.

Sympatrie: N. savoryi et N. brichardi.

Substrat: Fin.

Brassage: Modéré à fort.

Statut de protection: Préoccupation mineure (Least Concerned).

  
Menaces: Sédimentation.

Mode de vie sociale: Territorial, couple.

Taille adulte:  8 cm TL*.

Comportement: Paisible.

Éclairage:

Étymologie: 

Lamprologus : grec, lampros = lumière + grec, lagos = lièvre

T° optimales: 23 à 27°C. Climat tropical.

Notes: 

Jusqu'à récemment, toutes les espèces du type « walteri » étaient regroupées sous la seule espèce N. falcicula. Plus tard, l'espèce N. walteri a été décrite, et diffère de la description de l'espèce N. falcicula par ses caractéristiques morphologiques, sa coloration et sa répartition géographique. D'après les travaux de Verburg & Bills (2007), nous avons maintenant 3 ou. 4 espèces similaires, mais différentes les unes des autres. Il s'agit des espèces N. falcicula, N. walteri et N. sp. 'Cygnus' (Ad Konings appelle cette espèce N. sp. 'falcicula cygnus') et une quatrième espèce, N. chitamwebwai, censée n'être qu'une version écologique de l'espèce N. walteri, qui s'est adaptée à la vie dans un habitat différent. Dans son dernier livre (2015), Ad Konings considère l'espèce N. chitamwebwai comme un synonyme de l'espèce N. falcicula et pense de même pour l'espèce N. walteri, mais uniquement sur la base de son opinion personnelle (il est intéressant de noter que la synonymisation de N. chitamwebwai a également été acceptée par le CAS).

Les espèces N. falcicula et les espèces similaires (N. walteri, N. chitamwebwai et N. sp. 'Cygnus') sont caractérisées par une bordure noire à l'extrémité du dos et sur la nageoire caudale. N. falcicula diffère visuellement des espèces similaires N. walteri et N. chitamwebwai en ce qu'il n'a pas de motif perceptible sur la nageoire dorsale, contrairement à N. walteri et N. chitamwebwai. De toutes ces espèces, les juvéniles les plus joliment colorés de l'espèce N. sp. 'Cygnus', les juvéniles de cette espèce ont des taches jaunes sur le corps, mais chez les individus plus âgés, elles disparaissent et les adultes sont donc de couleur gris pâle.

L'espèce N. falcicula est donc désormais limitée à la partie nord du lac, où elle se trouve autour de l'emplacement de Magara. Dans le passé, certaines populations plus au sud étaient également considérées comme N. falcicula, mais maintenant elles sont considérées comme d'autres espèces (par exemple l'espèce N. sp. 'Princess Lyamembe' et les populations aux emplacements de Mkuyu Point et Ifala Village, qui sont probablement une espèce N. walteri et non N. falcicula).

Cycle: Diurne.

Ration quotidienne: 2 à 3 pincées. Granulé coulant. Omnivore. Les espèces du Tanganyika sont parfois difficiles vis à vis des nourritures sèches. Il est préférable de posséder une bonne palette d'aliments congelés le temps de trouver la ou les nourritures sèches qu'ils acceptent. Ils peuvent être sensibles à une concurrence alimentaire forte durant ce laps de temps.

Maintenance: Nécessite un aquarium avec filtre, chauffage, pompe de brassage et éclairage et dont l'écosystème est équilibré (ayant a minima 3 semaines de mise en route, parfois plus). Les espèces issues du lac Tanganyika sont particulièrement sensibles à la pollution organique (entre autre aux nitrates (NO3): Il convient donc d'être appliqué dans ses renouvellements d'eau, de favoriser les aliments de qualité et l'usage d'une filtration chimique (charbon) est recommandée.

Longévité:

*TL= Total Lenght, mesure comprenant la nageoire caudale.

Afin de préserver la vie sauvage, l’animal dont vous venez de faire l’acquisition ne doit en aucun cas être relâché dans le milieu naturel

Sources: