Apistogramma nijsseni - A180

  • Elevages européens
  • Nouveau
  • 5

Cichlidés nains Sud américain - Apistogramma nijsseni

Plus de détails

12,00 €

Paypal
Paypal


Taille adulte: mâle 8,5 cm, femelle 7 cm.
Longévité: Inconnue

Origines: Connu uniquement des affluents du Río Ucayali dans la région de Loreto, au nord du Pérou, y compris le Río Carahuayte et le Río Yavarí.

Aire de distribution d'Apistogramma nijsseni

Biotopes: Habite les ruisseaux, les affluents d'eaux noires lentes et les petites rivières. L'eau qu'ils contiennent est généralement tachée de brun foncé avec des acides humiques. Il en résulte une teneur en minéraux dissous négligeable et le pH peut chuter aussi bas que 4,0 ou 5,0. La canopée dense de la forêt tropicale au-dessus signifie que très peu de lumière pénètre à la surface de l'eau, et le substrat est normalement jonché de branches d'arbres tombées et d'une couche profonde de feuilles pourries.

Décor: Branches et bois mort, feuilles mortes et plantes.


Éclairage: Tamisé.


Brassage: Uniquement lent pour les juvéniles, jusqu'à modéré pour les sujets adultes.


T° optimales: 23 à 29°C

Étymologie:

  • Apistogramma: Du grec apisto "incertain" et gramme signifiant "ligne" en référence à la variabilité du patron mélanique de la ligne latérale chez les membres du genre.

Mode de vie sociale: Territorial, couple.

Comportement: Paisible. Les facteurs physico-chimique de l'eau tendent à influer sur le caractère territorial de l'espèce. Ainsi plus on se rapprochera des conditions idéales de frai (pH bas, Brassage lent, T° élevée), Plus l'agressivité sera marquée. Pour ces raisons je déconseille l'acclimatation et la maintenance en pH acide tant que la ou les femelles ne sont pas matures et gravides.

Statut de protection: Données manquantes (Data Deficient).

Données manquantes

Ration quotidienne: Un dizième de pincée. Apistogramma nijsseni prend sa nourriture au sol, il convient donc de lui fournir une nourriture de type coulante de bonne qualité, granulés en 0,7 mm (pour une mainteance en monospécifique) et pastilles de fond à base de protéines animales (pour une maintenance en cohabitation avec le genre Corydoras). Dans les semaines qui suivent l'acclimatation les sujets sont souvent assez difficiles vis à vis de la nourriture sèche, il convient de leur proposer plusieurs nourriture différentes de ce type afin de trouver celle à laquelle ils s'habituent le mieux. Durant ce laps de temps la nourriture congelée revêt donc une importance non négligeable. De surcroit le genre est lent à la prise de nourriture et de ce fait sensible à la concurrence alimentaire générée par les espèces trop vives, en particulier de banc, il convient donc de bien sélectionner les cohabitant de cette niche trophique: Je recommande particulièrement les genres Nannostomus, Copella, Carnegiella, Axelrodia et dans le genre Hyphessobrycon les espèces H. amandae et H. elachys. Pour les espèces plus grosses il est aussi possible d'associer les espèces qui supportent la vie en groupe modeste, comme par exemple H. megalopterus et H. sweglesi.
Enfin, le genre a des moeurs benthiques, c'est à dire qu'il est inféodé au substrat et qu'il y puise naturellement son alimentation. Les sujets nouvellement acquis, très souvent en cours de croissance, n'ont pas toujours le réflexe d'aller chercher leur alimentation à la surface. C'est un comportement qu'ils peuvent cependant acquérir avec le temps. Aussi je recommande chaudement, surtout pour les sujets jusqu'à un calibre de 3 à 4 cm, une acclimatation dans un volume inférieur ou égal à 150 litres avec une hauteur d'eau maximale de 30 cm, en monospécifique ou accompagné d'espèces exerçant une faible concurrence alimentaire (Corydoras, Loricaridés, Nannostomus, etc...). N'envisagez une acclimatation en bac d'ensemble qu'à partir d'une taille supérieure à 4 cm.


Maintenance:
Nécessite un aquarium avec filtre, chauffage et éclairage et dont l'écosystème est équilibré (ayant a minima 3 semaines de mise en route, parfois plus). Apistogramma nijsseni est particulièrement adapté aux aquariums de type Low Tech.

Notes: Comme pour tout le genre Apistogramma, pendant les premières semaines qui suivent l'acclimatation, il faut particulièrement veiller à ce que les sujets ne soient pas soumis à une trop rude compétition alimentaire.
Je recommande, ainsi que pour tous les cichilidés nains et espèces territoriales, une acclimatation proche de neutralité. L'eau peut-être acidifiée uniquement lorsque les sujets sont matures et les femelles gravides. Un pH acide risque de déclencher un comportement de pré-frai chez le mâle avec un caractère plus marqué: Si la femelle n'est ni mature, ni gravide elle risque d'être molestée par ce dernier, ce qui peut lui être fatal sur un volume trop juste.
Il semble que le liseré rouge de la nageoire caudale tende à s'estomper au fil des générations de certaines souches d'élevage.

Informations sur le genre: Le genre Apistogramma est l'un des genres de ccihlidés sud-américains les plus spécifiques avec environ 70 espèces valides à l'heure actuelle, mais de nombreuses autres sont en attente de description. De plus, de nombreuses espèces existent sous deux ou plusieurs formes géographiques de couleur qui peuvent ou non s'avérer distinctes à l'avenir. Les amateurs ont tendance à les étiqueter avec des données de collecte si elles sont disponibles afin d'éviter de les mélanger et le potentiel d'hybridation.

Les espèces membres ont également été organisées en une série de lignées, de complexes et de groupes d'espèces par les auteurs afin de mieux les séparer. Ces listes ont été complétées par des poissons qui sont apparus dans le commerce des aquariums et qui sont dans un état de flux quasi constant. Le groupe A. cacatuoides, par exemple, est contenu dans la sous-lignée A. trifasciata de la plus grande lignée A. trifasciata aux côtés d'A. arua plus les groupes A. brevis, A. nijsseni, A. atahualpa et A. trifasciata.

Informations sur la famille:
Kullander (1998) a mené une étude phylogénétique basée sur la morphologie dans laquelle la famille néotropicale Cichlidae a été divisée en six sous-familles dont la sous-famille putative Geophaginae contenait 16 genres répartis en trois «tribus»:

Acarichthyini – Acarichthys et Guianacara.
Crenicaratini – Biotoecus, Crenicara, Dicrossus et Mazarunia.
Geophagini – Geophagus, Mikrogeophagus, groupe « Geophagus » brasiliensis, groupe « Geophagus » steindachneri, Gymnogeophagus, Satanoperca, Biotodoma, Apistogramma, Apistogrammoides et Taeniacara.

Des études moléculaires ultérieures par Farias et al. (1999, 2000, 2001) ont abouti à l'ajout de Crenicichla et Teleocichla aux Geophaginae, un résultat soutenu par López-Fernández et al. (2005) qui ont mené l'analyse moléculaire la plus détaillée du groupement à ce jour, y compris 16 des 18 genres et 30 espèces. Cependant, leurs conclusions concernant les interrelations entre les genres variaient quelque peu des hypothèses précédentes et peuvent être résumées par les groupes vaguement définis suivants:

- une relation de groupe sœur faiblement soutenue entre Acarichthys et Guianacara.
– un « clade Satanoperca » bien soutenu comprenant Satanoperca, Apistogramma, Apistogrammoides et Taeniacara.
– un « grand clade » avec Geophagus, Mikrogeophagus, groupe ‘Geophagus‘ brasiliensis, groupe ‘Geophagus‘ steindachneri, Gymnogeophagus, Biotodoma, Crenicara et Dicrossus.
– un « clade des crénicarines » avec Biotoecus et Crenicichla.

Aucun représentant de Teleocichla ou Mazarunia n'a été inclus dans l'étude, mais le premier est bien établi en tant que sœur de Crenicichla tandis que ce dernier s'est étroitement regroupé avec Dicrossus et Crenicara dans des travaux antérieurs. Les autres principales conclusions de l'article sont la confirmation que Geophaginae est un groupe monophylétique présentant de forts signes d'avoir subi une radiation adaptative rapide (diversification d'une espèce ou d'un type ancestral unique en plusieurs formes qui sont chacune spécialisées de manière adaptative dans une niche environnementale spécifique).

Afin de préserver la vie sauvage, l’animal dont vous venez de faire l’acquisition ne doit en aucun cas être relâché dans le milieu naturel

Sources:

Seriously Fish

IUCN Red List

Fishbase

  • Ton général de l'espèce Bleu
  • Mode de reproduction Ovipares (pondeur sur substrat caché)
  • Origines Amérique du Sud
  • Zone de vie Tiers inférieur
  • Volume minimum 60 litres
  • Volume minimum conseillé 200 litres