Cichlidé jaune - Thorichthys helleri

Distribution: Versant atlantique, du bassin hydrographique du fleuve Coatzacoalcos au bassin hydrographique du fleuve Usumacinta, Mexique. Thorichthys helleri est l'une des espèces de Thorichthys les plus largement réparties, habitant les basses terres (jusqu'à environ 200 m d'altitude) des systèmes fluviaux aux eaux claires entre le Rio Tonalá (à l'est du Rio Coatzacoalcos) et le Rio Champotón, tous deux coulant vers l'est jusqu'au golfe du Mexique. Cela comprend le Rio Tonalá et les bassins versants inférieurs de Grijalva, Usumacinta, Tulija inférieur, Chompán, Candelaria et Champotón. Dans le système du Rio Usumacinta, il s'étend jusqu'aux affluents du Guatemala dans les régions de Quiché et Petén. Une population est connue dans le Rio Chiyú, qui a une connexion souterraine avec le Rio Sarstoon, qui coule vers l'est dans le golfe du Honduras et forme la frontière entre le Belize et le Guatemala (Miller et al. 2005 ; Artigas-Azas, 2017). La localité type est signalée à Río Teapa, Tabasco, au Mexique et des populations ont été signalées à Paraiso (Hernadez-Guzman 2015).

Biotopes: Habite les vallées fluviales inférieures et moyennes. Thorichthys helleri se rencontre principalement dans les zones d'eau claire, dans les bassins des rivières oxygénées et dans les ruisseaux à débit modéré dans son aire de répartition. Il est normalement associé aux cours d'eau à fond sablonneux bordés de jungle, avec ou sans végétation aquatique, rochers et bois flotté. L'eau est normalement claire ou très claire, bien que certaines zones avec une certaine turbidité soient également habitées par le poisson. T. helleri peut être trouvé sur un fond de sable, de limon, de gravier et parfois de boue, préférant les zones avec des lits de feuilles et du bois flotté. T. helleri se trouve en sympatrie mais en très petit nombre avec T. meeki, dans le même type d'habitat que ce dernier, comme les lagons (parfois saumâtres), les marais et les fossés, dans des eaux boueuses et peu oxygénées (Miller et al. 2005). L'eau dans l'habitat de T. helleri est toujours alcaline avec un pH supérieur à 7,5 et normalement très dure, mais elle peut aussi être modérément dure. Les températures varient généralement entre 22 et 28 °C (Artigas-Azas, 2017).

Substrat: Fin.

Décors: Pierres, feuilles mortes, racines.

Sympatrie: Thorichthys meeki.

Statut de protection: Données manquantes.

Menaces:

Mode de vie sociale: Territorial, couple.

Taille adulte: 14,5 cm SL*

Comportement: Paisible.

Étymologie: Thorichthys: du grec ancien θρῴσκω (throsko) signifiant «sauter, ressort» et ἰχθύς (ikhthús), signifiant «poisson».


T° optimales: 22 à 28°C.

Ration quotidienne: Une pincée.

Informations sur le genre: D'après Miller et Taylor (1984), le genre Thorichthys est identifié par la combinaison de caractères suivante : nageoires dorsale et anale molles sans écailles ; nageoire caudale tronquée à lunaire, rayons externes généralement allongés en filaments chez l'adulte ; nageoire pectorale longue et pointue, extrémité s'étendant au-delà de l'origine de la nageoire anale ; museau prononcé, région préorbitaire généralement profonde ; développement uniforme de cinq (plutôt que quatre) pores mandibulaires ; vertèbres précaudales presque toujours 12 (contre 13 ou plus) ; patron de couleur comprenant une série de cinq ou six barres verticales le long du flanc, la troisième intensifiée comme une tache noirâtre sur le milieu qui s'étend souvent sur les lignes latérales supérieure et inférieure ; région intermandibulaire de couleur frappante, allant de l'orange au saumon au rouge ou au rose (noir chez T. pasionis) ; sous-opercule généralement avec une tache sombre bien visible (presque invisible chez T. callolepis et réduite chez T. pasionis et T. socolofi) ; La tête, la nuque et les parties antérieures du corps présentent souvent des taches proéminentes de couleur craie ou irisée, bleues ou turquoise, qui peuvent également se développer sur les nageoires verticales.

Thorichthys est généralement considéré comme représentant un groupe d'espèces monophylétique. Il a été décrit au sein de Cichlasoma par Regan, puis comme sous-genre, et finalement élevé au rang générique par Kullander (1983). Des analyses moléculaires et morphologiques ont soutenu cette monophylie, mais sa position évolutive par rapport aux autres groupes de cichlidés d'Amérique centrale est toujours en question.

Maintenance: Nécessite un aquarium avec filtre, chauffage et éclairage et dont l'écosystème est équilibré (ayant a minima 3 semaines de mise en route, parfois plus).

Longévité: Inconnue

Afin de préserver la vie sauvage, l’animal dont vous venez de faire l’acquisition ne doit en aucun cas être relâché dans le milieu naturel

*SL= Standard Lenght, mesure ne comprenant pas la nageoire caudale

Source: